Nicolas prend la pose avec son chien-guide, Hawaiï, pendant leurs vacances.

Le chien-guide

L'apprentissage des déplacements avec une canne de locomotion rend une personne en situation de handicap visuel plus autonome dans ses déplacements. Un chien-guide peut être un complément à la canne blanche et peut donner à cette personne plus de confiance.

D’une magnifique compagnie, le chien-guide demande toutefois une certaine autonomie de départ. Il est donc indispensable d’avoir des compétences en matière de locomotion et d’orientation.

Comment se procurer un chien-guide ?

L'attribution d’un chien-guide ne se fait pas automatiquement. Si la personne déficiente visuelle désire se déplacer avec un chien-guide, elle devra suivre une procédure spécifique.

Elle doit avoir suivi des cours de locomotion et elle doit pouvoir se déplacer avec sa canne de locomotion en toute autonomie. Sa demande est analysée aussi bien par l'assistante sociale que par le spécialiste en techniques de locomotion et le dresseur. Ces analyses se font chez la personne,  à domicile.

Comment dresse-t-on un chien-guide ?

Les chiots sont dès le début formés chez un éducateur canin spécialisé, et donc pas chez une famille d'accueil, ce qui lui donne , dès le début du processus, un  contrôle total sur la formation.

  • Durant la première année de vie, le chiot est formé comme chaque jeune chien. Il reçoit une socialisation générale, apprend à être propre, à effectuer des commandes de base et à obéir aux commandes de correction. Il aura également déjà un petit avant-goût des premières commandes de guide.
  • Durant la deuxième phase, qui est adaptée à l'environnement, la situation et les besoins de son futur maître, le chien apprend quotidiennement son futur métier : apprendre les commandes de guide, éviter les obstacles, comprendre les commandes de soutien, apprendre les trajets que la personne avec un handicap visuel effectue, éventuellement l'utilisation des transports en commun, guider de façon autonome et sur commande. Il apprend également à associer le port du harnais avec la notion de travail. Sans harnais, il est un chien « ordinaire ».
  • Pendant la troisième phase, l’éducateur apprend au chien et au futur maître comment travailler en équipe. La personne déficiente visuelle doit se familiariser avec les techniques nécessaires pour les déplacements avec un chien-guide. Le chien et son futur maître prennent alors la route ensemble, sous la supervision de l’éducateur canin, afin de maîtriser leur trajets spécifiques (par ex. le trajet du domicile au lieu de travail). Au fur et à mesure de la phase 3, le chien passera de plus en plus de temps chez son futur maître (une nuit, un week-end, une semaine).

Il est évident que la personne peut toujours contacter l’éducateur ou le Service chiens-guides en cas de problème ou pour par exemple l'apprentissage d'un nouveau trajet.

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Un chien-guide peut être un complément à la canne blanche et peut donner à cette personne plus de confiance.

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