Le myope ne peut distinguer les objets lointains. Sa vision est floue et se déplacer, cuisiner, regarder la télévision ne peuvent se faire sans correction (lunettes, lentilles). Par contre, la personne atteinte d’une myopie importante parvient à lire sans correction en tenant le texte de façon rapprochée de l’œil.
La myopie forte est définie comme une myopie nécessitant une correction de -6 de dioptries ou même de -15D ou très rarement encore moins. Elle peut évoluer tout au long de l’existence. La progression de la myopie est liée à des facteurs génétiques et environnementaux. Des complications peuvent guetter les myopes dont les déchirures de la rétine, le décollement de la rétine, le glaucome, la cataracte, les néovaisseaux sous-rétiniens maculaires...
Dans l’œil normal la focalisation de l’image se forme sur la rétine.
La myopie se traduit généralement par un globe oculaire trop long. Dès lors, la focalisation de l’image se forme en avant de la rétine, d’où la vision floue de loin.
L’œil très long a comme conséquence une rétine distendue, amincie, mal irriguée et susceptible de se déchirer. La myopie forte s’accompagne de lésions dégénératives du fond d’œil (choroïde, sclérotique et rétine) avec un risque de décollement de la rétine et de néovaisseaux sous-rétiniens maculaires.
La correction de la myopie peut se faire par le port de lunettes, de lentilles de contact, par laser ou chirurgie. Mais cela ne guérit pas la myopie. En effet, cela ne peut modifier la taille réelle de l’œil ni l’empêcher de croître.
Les personnes atteintes de forte myopie doivent se faire examiner régulièrement le fond d’œil afin de surveiller la tension de l’œil, le nerf optique ainsi que la rétine centrale et périphérique. En cas de myopie forte, il est recommandé de limiter le temps d’exposition aux écrans, tablettes ou smartphones, et ce dès l’enfance. Il existe aujourd’hui sur le marché des lunettes qui peuvent éventuellement ralentir l’évolution.
La névrite optique atteint la vision centrale. Des zones de « non vue » apparaissent dans le champ de vision.
Les difficultés éprouvées par la personne sont différentes selon le type de rétrécissement du champ visuel subi (centrale ou périphérique).
La rétinopathie ne s’accompagne habituellement d’aucun symptôme tant qu’il n’y a pas eu d’hémorragie.